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5. Le Temps pascal

Les cinquante jours à partir du dimanche de la Résurrection jusqu'à celui de Pentecôte sont célébrés dans la joie et l'exultation, comme si c'était un jour de fête unique, ou mieux "un grand dimanche", marqué par les célébrations de Pâques, de l'Ascension et de la Pentecôte, qui soulignent les divers aspects du mystère du Christ glorifié, toujours vivant et donnant l'Esprit à son Église. Les dimanches du Temps pascal s'appellent 2e, 3e... 7e dimanches de Pâques, pour bien marquer cette unité.

A) Dimanches

100. Les lectures se présentent de la manière suivante:
- Pour les Évangiles, les 2e et 3e dimanches rapportent les apparitions du Seigneur ressuscité (au dimanche, on lit chaque année le récit de l'apparition à Thomas huit jours après Pâques). Au 4e dimanche sont attribuées les lectures sur le Bon Pasteur. Du 5e au 7e dimanche, les Évangiles sont tirés du discours après la Cène et de la prière sacerdotale.
- La première lecture n'est pas tirée de l'Ancien Testament: la tradition universelle est de ne pas le lire en ce temps qui évoque la nouveauté absolue du Christ. On lit donc les Actes des Apôtres, en trois séries parallèles sur les trois ans, évoquant ainsi chaque année la vie, le témoignage et le développement de l'Église primitive.
- La lecture de l'Apôtre est tirée pour l'année A de la 1ère Lettre de Pierre, pour l'année B de la 1ère Lettre de Jean, pour l'année C de l'Apocalypse. Ces textes semblent bien convenir à l'esprit de foi joyeuse et de ferme espérance propre à ce temps.

B) Solennités de l'Ascension et de la Pentecôte

101. - La solennité de l'Ascension conserve, comme première lecture, le récit de l'événement selon les Actes des Apôtres; ce texte se complète chaque année par une lecture d'Apôtre sur le Christ exalté à la droite du Père. Pour l'Évangile, on lit la conclusion de chacun des synoptiques.
- A la messe célébrée la veille de la Pentecôte au soir, on propose quatre textes d'Ancien Testament qui mettent en lumière la signification multiple de la solennité. On peut n'en lire qu'un, mais une célébration développée comportant les quatre lectures est également proposée114ter. La deuxième lecture montre le don de l'Esprit à l'uuvre dans l'Église. Enfin, la lecture d'Évangile commémore la promesse de l'Esprit que fit le Christ avant d'être glorifié.
- Pour la messe du jour, selon la tradition, on prend toujours pour première lecture le récit du grand événement de la Pentecôte dans les Actes des Apôtres; la deuxième lecture, différente chaque année, parle des effets de l'Esprit agissant dans la vie de l'Église. La lecture d'Évangile remet en mémoire Jésus communiquant l'Esprit à ses disciples le soir de Pâques; d'autres textes proposés au choix pour les années B et C traitent de l'action de l'Esprit dans les disciples et dans l'Église.
tableau des dimanches et solennités du temps pascal, voir p. 000 (tableau 5).

C) Semaine

102. - La première lecture est une lecture semi-continue des Actes des Apôtres. Elle donne, de la vie et de la foi des premiers chrétiens, un tableau beaucoup plus large et abondant que la première lecture des dimanches.
- L'Évangile donne, pendant l'octave de Pâques, les récits des apparitions du Christ ressuscité. De la 2e à la 7e semaine, on a une lecture semi-continue de saint Jean. Les textes sont naturellement différents de ceux du Carême: on a insisté ici sur les textes reprenant la joie pascale, dont l'essentiel est constitué par le discours sur le pain de vie (ch.6) et le discours après la Cène s'achevant par la prière sacerdotale (ch.14-17).


6. Le Temps ordinaire

A) Organisation de ce temps

103. En dehors des temps forts, l'année liturgique comporte tantôt 33, tantôt 34 semaines qui constituent le Temps ordinaire. Il est prévu des lectures du dimanche et de la semaine pour 34 semaines. On les utilise du lendemain de la fête du Baptême du Seigneur jusqu'à la veille du Carême; on les reprend du lendemain de la Pentecôte jusqu'à la veille de l'Avent.
L'utilisation de ces formulaires se fait selon les règles suivantes:

104. La 1ère semaine du Temps ordinaire commence le lundi qui suit le Baptême du Seigneur (ou le mardi si le Baptême du Seigneur est célébré le lundi), elle n'a donc pas de dimanche, si bien que la série des dimanches de ce temps commence au 2e (pour éviter un décalage de numérotation entre les féries et les dimanches). Quand arrive le début du Carême, les lectures de la semaine en cours s'interrompent après le mardi, et les lectures du Carême commencent le mercredi.
- Si l'année a 34 semaines "ordinaires", on reprend à partir du lundi de Pentecôte la semaine qui suit celle qui a été interrompue.
- Si l'année n'a que 33 semaines "ordinaires", la suppression nécessaire se fait, non à la fin, mais à la reprise du lundi de Pentecôte, afin de garder à la fin de l'année liturgique les lectures eschatologiques de la 33e et de la 34e semaine.
- Au moment de cette reprise, les jours de semaine se déroulent normalement; il n'en est pas de même des dimanches; en effet, la première semaine de la reprise est privée de son dimanche par la Pentecôte, la deuxième par la Trinité, et la troisième par le Saint-Sacrement dans les pays où cette solennité se célèbre le dimanche et non le jeudi.

B) Dimanches

105. Les lectures des dimanches du Temps ordinaire se présentent de la manière suivante:
- Les Évangiles.
Le 2e dimanche est encore dans le prolongement de l'Épiphanie: miracle de Cana et deux autres textes de manifestation du Seigneur en saint Jean. Au 3e dimanche commence la lecture semi-continue des Évangiles synoptiques: Matthieu (année A), Marc (B) et Luc (C). On a veillé à faire apparaître les caractéristiques propres et la structure de chaque Évangile. On a également fait en sorte de ne laisser de côté aucun élément de la catéchèse synoptique: ce qui n'a pas été retenu dans un Évangile est donné une autre année dans la version parallèle d'un autre Évangile. Quelques éléments essentiels, ou présentés très différemment dans les différents Évangiles, reviennent deux ou même trois fois.
On notera la convergence du déroulement des Évangiles avec celui de l'année liturgique: on lit ainsi après l'Épiphanie les débuts de la prédication du Christ, qui continuent les premières manifestations célébrées à l'Épiphanie et au Baptême du Seigneur. Et on termine avec le discours eschatologique, qui rejoint le thème de la fin de l'année liturgique: l'attente des derniers temps. Les récits de la Passion et de la Résurrection sont réservés au temps de Pâques: on ne les reprend donc pas pendant le Temps ordinaire.
Dans l'année B, on insère après le 16e dimanche cinq lectures tirées du ch.6 de Jean (discours sur le pain de vie); l'insertion se fait de manière naturelle, en remplaçant le récit de la multiplication des pains de Marc par celui de Jean. Pour l'année C, on a mis en tête de la lecture semi-continue de Luc (dimanche) le prologue de l'Évangile, qui donne bien l'esprit de l'auteur et qu'on n'avait pas occasion de lire ailleurs.

106. - Les lectures d'Ancien Testament ont été choisies chacune en fonction de l'Évangile du jour, pour éviter un trop grand manque d'unité dans chaque messe, et surtout pour souligner l'unité entre les deux Testaments. Les titres ont été rédigés de manière à souligner cette relation.
On a veillé à prendre autant que possible des textes courts et faciles. Mais on a également fait en sorte de lire au long des dimanches tous les textes vraiment importants. Sans doute ne sont-ils pas dans un ordre logique, puisqu'ils sont choisis en liaison avec l'Évangile, mais le trésor de la parole de Dieu sera suffisamment ouvert pour faire connaître à tous ceux qui participent à la messe dominicale les pages principales de l'Ancien Testament.

107. - Les Épîtres sont une lecture semi-continue des Lettres de saint Paul et de saint Jacques (Pierre et Jn étant lus au Temps pascal).
La 1ère Lettre aux Corinthiens étant assez longue et traitant de questions très diverses, on l'a partagée entre les trois années, en tête du Temps ordinaire. De même on a été amené à diviser la Lettre aux Hébreux en deux parties, lues aux années B et C.
On a veillé autant que possible à avoir des lectures brèves, pas trop difficiles, ayant un thème précis, pour qu'elles soient comprises des fidèles.
Comme il n'y a pas de relation spéciale entre les lectures des trois années pour le même dimanche, les tableaux présentent successivement chacune des années en entier.
tableau des dimanches de l'année A, voir p. 000 (tableau 7). tableau des dimanches de l'année B, voir p. 000 (tableau 8).
tableau des dimanches de l'année C, voir p. 000 (tableau 9).

C) Solennités du Seigneur au Temps ordinaire

108. - On célèbre la Sainte Trinité le dimanche après la Pentecôte.
- Le Saint-Sacrement se célèbre le 2e jeudi après la Pentecôte, là où c'est une fête de précepte; ailleurs, cette solennité est transférée au dimanche suivant.
- Le Sacré-Coeur est célébré le 3e vendredi après la Pentecôte.
- Le dernier dimanche du Temps ordinaire, on célèbre la solennité du Christ Roi de l'univers, annoncé par la figure de David, proclamé au milieu des humiliations de la Passion et de la Croix, régnant dans l'Église et venant à la fin des temps.
Ces quatre solennités ont des lectures différentes suivant les trois années du cycle. On trouvera plus loin les références. Pour chaque année, on trouve dans le lectionnaire la Trinité, le Saint-Sacrement et le Sacré-Coeur à la suite de la Pentecôte; et le Christ Roi de l'univers à la fin du Temps ordinaire.
tableau des solennités en temps ordinaire, voir p. 000 (tableau 6).

D) Semaine

109. - On lit les Évangiles dans l'ordre suivant: d'abord Marc (semaines à à 9), puis Matthieu (10 à 21), enfin Luc (22 à 34). Les chapitres 1 à 12 de Marc sont lus intégralement, sauf les deux passages du chapitre 6 qu'on lit après l'Épiphanie. De Matthieu et Luc, on lit tout ce qui n'a pas de parallèle dans Marc. Mais on lit deux ou trois fois tous les passages qui ont dans les différents Évangiles une coloration vraiment particulière, ou qui sont nécessaires pour suivre le fil du récit. Le discours eschatologique est donné intégralement dans Luc, ce qui a permis de le placer à la fin de l'année liturgique.

110. - Pour la première lecture, dans chacune des deux années, on alterne les deux Testaments pendant un certain nombre de semaines, suivant la longueur des livres lus.
a)On lit une grande partie des livres du Nouveau Testament de manière à donner l'essentiel de chacun.
b)Pour ce qui est de l'Ancien Testament, on ne pouvait donner que des extraits montrant autant que possible le caractère propre de chaque livre. Les textes historiques ont été choisis de manière à donner une vue d'ensemble de l'histoire du salut avant l'Incarnation du Seigneur. On ne pouvait pas donner de récits trop longs; on a donc parfois choisi les versets permettant de fournir un raccourci. En outre, la signification religieuse des événements est parfois éclairée par des textes des livres sapientiaux, introduits comme prologue ou conclusion d'une série de lectures historiques.
Presque tous les livres de l'Ancien Testament ont trouvé place au Lectionnaire de semaine. On a seulement laissé de côté des livres prophétiques très courts (Abdias, Sophonie) et le Cantique des Cantiques. En ce qui concerne les récits édifiants, dont la compréhension réclamait une lecture assez étendue, on lit Tobie et Ruth, et on laisse de côté les autres (Judith, Esther). Quelques passages des livres omis sont lus le dimanche ou aux féries d'autres temps.
c)A la fin de l'année liturgique, on lit des livres qui correspondent à l'ambiance eschatologique de ce temps: Daniel et l'Apocalypse.

7. Les solennités et fêtes principales du Sanctoral

Le volume du Lectionnaire dominical français donne, en outre, quelques messes tirées du Sanctoral, à savoir:
a) Les fêtes de précepte: Assomption et Toussaint, ainsi que saint Joseph, saints Pierre et Paul, et l'Immaculée Conception, qui sont fêtes de précepte en certains pays.
b) Une solennité qui peut l'emporter sur un dimanche du Temps ordinaire: saint Jean Baptiste (si cette solennité tombe en semaine, on peut en célébrer la messe pour le peuple le dimanche suivant nde même pour les solennités du paragraphe précédent, là où elles ne sont pas de précepte).
c) Les fêtes du Seigneur, qui l'emportent sur les dimanches du Temps ordinaire: Présentation, Transfiguration, Fête de la Croix glorieuse et Dédicace de Saint-Jean-de-Latran.
Trois de ces célébrations (Assomption, saints Pierre et Paul, saint Jn ont des messes de la veille au soir. Comme celles de Noël et de la Pentecôte, ce sont déjà des messes de fête.
Les lectures de chacune de ces célébrations sont adaptées au saint ou au mystère célébré. On les trouvera à leur date.


CHAPITRE VI.

Adaptations, traductions en langue vivante et Présentation du texte

On trouvera plus loin (pp.000-000) la Présentation du lectionnaire français insérée dans l'édition du Lectionnaire dominical: elle fait apparaître comment ces directives y ont été appliquées.

1. Les adaptations et traductions

111. - Pour la proclamation de la parole de Dieu dans l'assemblée liturgique, on prendra toujours soit le texte latin mis au point par le Saint-Siège, soit la traduction en langue vivante approuvée pour l'usage liturgique par les Conférences des évêques, selon les normes en vigueur.

112. - Le lectionnaire de la messe doit être traduit intégralement, y compris les Praenotanda, dans toutes ses parties. Si la Conférence des évêques juge nécessaire et opportun d'y apporter quelques modifications, celles-ci ne seront introduites qu'après confirmation par le Saint-Siège.

113. Étant donnée l'ampleur du lectionnaire, son édition demandera nécessairement plusieurs volumes: la répartition n'en est pas fixée. Chaque volume comportera une introduction expliquant la structure et la destination de cette partie.
On recommande l'antique coutume d'éditer séparément un livre pour les Évangiles et un autre pour les lectures de l'Ancien Testament et du Nouveau.
Mais il peut être bon d'éditer séparément un lectionnaire dominical -dans lequel peuvent prendre place opportunément des extraits du Sanctoral- et un lectionnaire férial. Le lectionnaire dominical peut lui-même être divisé selon le cycle des trois années de sorte que pour chaque année tous les éléments soient présentés à la suite.
Si l'on trouve d'autres organisations qui favorisent bien l'usage pastoral, on peut les adopter.

114. Le texte des chants sera toujours joint aux lectures; ce qui n'empêche pas l'édition séparée de ces chants. On recommande d'en présenter le texte divisé en strophes.

115. Chaque fois que la lecture comporte plusieurs parties, la présentation typographique fera apparaître clairement cette structure. On recommande en outre d'imprimer en stiques tous les textes, même non poétiques, afin d'en faciliter la proclamation.

116. Lorsqu'une lecture a une forme longue et une forme brève, on présentera chacune séparément, afin qu'elle puisse être lue facilement: lorsqu'une telle séparation ne paraît pas nécessaire, on cherchera une présentation permettant une proclamation de chacune sans erreur.

117. Dans les éditions en langue vivante, on n'omettra pas de mettre le titre de chaque lecture. On pourra y ajouter, si cela paraît opportun, une monition faisant apparaître plus clairement le sens général de la péricope, en marquant bien, par un signe ou par une typographie différente, qu'il s'agit d'un texte ad libitum.

118. Dans chaque volume, il sera opportun d'ajouter un index biblique des péricopes, à l'instar de celui de l'Ordo lectionum Missae, afin de permettre, en diverses occasions, la recherche facile dans le lectionnaire de la messe de textes nécessaires ou utiles.

2. La présentation matérielle de chaque lecture

A) La référence du texte

119. La référence du texte (chapitre et versets) est toujours donnée selon l'édition de la Nouvelle Vulgate, sauf les psaumes; on y ajoute parfois une autre indication selon le texte original (hébreu, araméen ou grec), lorsqu'il y a une différence. Dans les traductions en langue vivante, par décision des Autorités compétentes pour chaque langue, on peut garder la numérotation qui correspond à la traduction approuvée pour l'usage liturgique par la même Autorité. Cette référence sera toujours indiquée de façon claire (chapitre et versets) et ceux-ci pourront en outre opportunément être mentionnés dans le texte lui-même ou dans la marge.

120. Il s'ensuit que, dans les livres liturgiques, chaque texte a besoin d'un intitulé à lire dans la célébration (et qui ne se trouve pas dans l'Ordo lectionum Missae). En voici les règles, qui peuvent être modifiées par les Autorités compétentes selon les coutumes et opportunités des lieux et des langues:

121. 1) On dira toujours "Lecture du livre...", "Lecture de la Lettre...", "Lecture de l'Évangile...", et non pas "Commencement" (sauf si cela paraît opportun dans des cas particuliers) ni "Suite".


122. 2) Le nom des livres suivra l'usage traditionnel, sauf les cas suivants:
lorsqu'il y a deux livres du même nom, on précisera "Premier Livre", "Second Livre" (des Rois, des Martyrs d'Israël) ou "Première Lettre", "Seconde Lettre";
pour les livres suivants, on adoptera le nom actuellement le plus utilisé:
"Livres I et II de Samuel" (jadis Livres et et II des Rois); "Livres I et II des Rois" (jadis Livres III et IV des Rois); "Livres I et II des Chroniques" (jadis Livres et et II des Paralipomènes); "Livres d'Esdras et de Néhémie" (jadis Livres et et II d'Esdras). - Les livres sapientiaux seront désignés ainsi: Livre de Job, Proverbes, L'Ecclésiaste ou Qohelet, Cantique des cantiques, Livre de la Sagesse, Ecclésiastique ou Siracide.
- Pour les livres qui dans la Nouvelle Vulgate sont classés parmi les Prophètes, on dira: "Lecture du Livre d'Isaïe, Jérémie, Baruch", et "Lecture des Prophéties d'Ézéchiel, Daniel, Osée..., Malachie", même pour ceux que certains considèrent comme non vraiment prophétiques.
- On dira "Lamentations" et "Lettre aux Hébreux" sans mention de Jérémie ou de Paul.

B) Le titre

123. Chaque texte possède un titre choisi soigneusement (la plupart du temps tiré du texte lui-même) afin de donner le thème principal de la lecture et, quand c'est nécessaire, de faire apparaître par les titres mêmes le lien entre les diverses lectures de la messe.

C) L'incipit

124. Il comprend la formule habituelle d'introduction: "En ce temps-là", "En ces jours-là", "Frères", "Très chers", "Ainsi parle le Seigneur"; on les omet lorsque le texte lui-même fournit des indications suffisantes de temps ou de personnes, ou bien quand la nature du texte rend inopportunes de telles précisions. Pour les versions en langue vivante, ces formules peuvent être modifiées ou omises par décision des Autorités compétentes.
Après cette formule, on donne le début proprement dit de la lecture, en supprimant ou ajoutant quelques mots en fonction de ce qui est nécessaire pour comprendre le texte hors de son contexte. Il en est de même si le texte comporte des coupures et que de ce fait il appelle de telles modifications.

D) L'acclamation finale

125. A la fin des lectures, pour faciliter l'acclamation du peuple, on mettra une formule à dire par le lecteur: "Parole du Seigneur", ou une autre du même genre, selon les coutumes locales 123 bis .




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