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335. Dans l´Église, qui est le Corps du Christ, tous les membres n´exercent pas la même fonction. Cette diversité des ministères dans la célébration de l'Eucharistie se manifeste extérieurement par la diversité des vêtements liturgiques. Par conséquent, ceux-ci doivent être le signe de la fonction propre à chaque ministre. Il faut, cependant, que ces vêtements contribuent aussi à la beauté de l´action liturgique. Les vêtements liturgiques des prêtres, ainsi que ceux des diacres et des ministres laïcs sont à bon droit bénis 135 .
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336. Le vêtement liturgique commun aux ministres ordonnés et institués, de tout degré, est l´aube, serrée autour des reins par le cordon, à moins qu´elle ne soit confectionnée de telle manière qu´elle puisse s´ajuster même sans cordon. On mettra un amict avant de revêtir l´aube si celle-ci ne recouvre pas parfaitement l´habit commun autour du cou. On ne peut remplacer l´aube par le surplis, même sur la soutane, lorsque l´on doit revêtir la chasuble ou la dalmatique, ou, selon les prescriptions, l´étole seule sans la chasuble ou la dalmatique.
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337. Le vêtement propre au prêtre célébrant, pour la messe et pour les autres actions sacrées en liaison immédiate avec la messe, est la chasuble, à moins que ne soit prévu un autre vêtement à revêtir par-dessus l´aube et l´étole.
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338. Le vêtement propre au diacre est la dalmatique qu´il doit revêtir sur l´aube et l´étole; en cas de nécessité ou pour un moindre degré de solennité, il peut ne pas mettre la dalmatique.
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339. Les acolytes, les lecteurs et les autres ministres laïcs peuvent porter l´aube ou tel autre vêtement approuvé dans leur région par la Conférence des évêques.
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340. Le prêtre porte l´étole autour du cou et la laisse pendre devant la poitrine; le diacre la porte en sautoir, en travers de la poitrine, de l´épaule gauche au côté droit du corps, où elle se ferme .
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341. Le pluvial, ou chape, est utilisé par le prêtre pour les processions et pour d´autres actions sacrées, selon les rubriques propres à chaque rite.
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342. En ce qui concerne la forme des vêtements liturgiques, les Conférences des évêques peuvent définir et proposer au Siège apostolique les adaptations correspondant aux besoins et aux moeurs de chaque région 136 .
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343. Pour la confection des vêtements liturgiques, outre les matières traditionnelles, on peut employer les fibres naturelles propres à chaque pays, ainsi que certaines fibres artificielles pourvu qu´elles répondent à la dignité de l´action sacrée et de celui qui l´accomplit. En ce domaine, la Conférence des évêques sera juge 137 .
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344. Il convient que la beauté et la noblesse de chaque vêtement ne soit pas demandée à l´abondance d´ornements surajoutés, mais à la matière employée et à la forme de ces vêtements. Les ornements pourront présenter des motifs, des images ou des symboles qui indiquent un usage sacré, et l´on écartera ceux qui jureraient avec lui.
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345. L´emploi de couleurs diverses pour les vêtements liturgiques vise à exprimer efficacement et visiblement ce qui caractérise les mystères de foi que l´on célèbre et, par suite, le sens de la vie chrétienne qui progresse à travers le déroulement de l´année liturgique.
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346. En ce qui concerne la couleur des vêtements liturgiques, on observera l´usage reçu, c´est-à-dire: a) On emploie le blanc aux offices et aux messes du temps pascal et du temps de Noël; en outre, aux célébrations du Seigneur qui ne sont pas celles de sa Passion; à celles de la Vierge Marie, des Anges, des saints qui ne sont pas martyrs, aux solennités de Tous les saints (1er novembre), et de saint Jean Baptiste (24 juin), aux fêtes de saint Jean l´Évangéliste (27 décembre), de la Chaire de saint Pierre (22 février) et de la conversion de saint Paul (25 janvier). b) On emploie le rouge le dimanche de la Passion et le Vendredi saint, le dimanche de Pentecôte, aux célébrations de la Passion du Seigneur, aux fêtes de la naissance au ciel des Apôtres et des Évangélistes, et aux célébrations de martyrs. c) On emploie le vert aux offices et aux messes du temps ordinaire. d) On emploie le violet aux temps de l´Avent et du Carême. On peut aussi le prendre pour les offices et les messes des défunts. e) On peut employer le noir aux messes des défunts, là où c'est la coutume. f) On peut employer le rose, là où c'est l'usage, au troisième dimanche de l'Avent (Gaudete) et au quatrième dimanche de Carême (Laetare).
Cependant, les Conférences des évêques peuvent, en ce qui concerne les couleurs liturgiques, déterminer et proposer au Siège apostolique des adaptations qui correspondent aux besoins et à la mentalité des peuples.
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347. On dit les messes rituelles avec leur couleur propre ou bien en blanc ou en couleur de fête. On dit les messes pour intentions et circonstances diverses avec la couleur propre du jour ou du temps, ou bien en violet si elles ont un caractère pénitentiel (par ex. nn. 31 , 33 , 38 ). On dit les messes votives avec la couleur qui convient à la messe célébrée ou bien avec la couleur propre du jour ou du temps.
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348. Outre les vases sacrés ou les vêtements liturgiques, pour lesquels une matière déterminée est fixée, tout le reste du mobilier destiné à un usage liturgique proprement dit 138 , ou qui est admis dans l´église à un autre titre, doit être digne et répondre à sa destination.
349. Il faut veiller tout particulièrement à ce que les livres liturgiques, surtout le lectionnaire et l'Evangéliaire, destinés à la proclamation de la parole de Dieu et jouissant par conséquent d'une vénération particulière, soient vraiment dans l'action liturgique signes et symboles des réalités célestes, et donc vraiment dignes, nobles et beaux.
350. On portera, en outre, tout le soin qu'il convient à ce qui est en lien direct avec l'autel et la célébration eucharistique, comme, par exemple, la croix de l'autel et la croix de procession.
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351. On s´efforcera sérieusement d´observer les exigences de l´art même pour les objets de moindre importance, dans lesquels une noble simplicité s´associera toujours à la propreté.
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352. L´efficacité pastorale de la célébration sera certainement accrue si les textes des lectures, des prières et des chants correspondent bien, dans la mesure du possible, et à l´état de préparation spirituelle et à la mentalité des participants. C´est ce qu´on obtiendra au mieux si l´on profite des multiples facilités de choix qui vont être énumérées ci-dessous.
Par conséquent, le prêtre, en organisant la messe, considérera davantage le bien spirituel du peuple de Dieu que ses idées personnelles. Il se rappellera en outre que ce choix de différentes parties devra se faire en accord avec tous ceux qui jouent un rôle dans la célébration, sans exclure aucunement les fidèles pour ce qui les concerne plus directement.
Puisque des facultés multiples sont offertes pour le choix des diverses parties de la messe, il est nécessaire qu´avant la célébration, le diacre, les lecteurs, le psalmiste, le chantre, le commentateur, la chorale, chacun pour sa partie, sache bien quel texte, en ce qui le concerne, va être employé, et que rien ne soit laissé à l´improvisation du moment. Une organisation et une exécution harmonieuse des rites facilitent beaucoup, en effet, la participation profonde des fidèles à l´Eucharistie.
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353. Aux solennités, le prêtre est tenu de suivre le calendrier de l´église où il célèbre.
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354. Les dimanches, aux féries d´Avent, du temps de Noël, de Carême et du temps pascal, aux fêtes et aux mémoires obligatoires: a) si la messe est célébrée avec peuple, le prêtre suivra le calendrier de l´église où il célèbre; b) si la messe est célébrée en l´absence de peuple, le prêtre peut choisir ou le calendrier de l´église, ou son calendrier propre.
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355. Les mémoires facultatives:
a) Aux féries de l´Avent du 17 au 24 décembre, aux jours dans l´octave de Noël et aux féries de Carême, à l´exception des féries du Mercredi des cendres et de la Semaine sainte, le prêtre dit la messe du jour occurrent; cependant, s´il y a ce jour-là une mémoire inscrite au calendrier général, il peut en prendre la collecte, pourvu que ce ne soit pas le Mercredi des cendres ou un jour de la Semaine sainte.
b) Aux féries de l´Avent avant le 17 décembre, aux féries du temps de Noël à partir du 2 janvier, et à celles du temps pascal, le prêtre peut choisir soit la messe de la férie, soit la messe du saint ou de l´un des saints dont on fait mémoire, soit la messe d´un saint inscrit ce jour-là au martyrologe.
c) Aux féries du temps ordinaire, le prêtre peut choisir soit la messe de la férie, soit la messe d´une mémoire facultative qui tomberait ce jour-là, soit la messe d´un saint figurant au martyrologe ce même jour, soit une messe pour diverses circonstances ou une messe votive. S´il célèbre avec peuple, le prêtre cherchera avant tout le bien spirituel des fidèles, et veillera à ne pas leur imposer ses préférences et veillera à ne pas omettre trop souvent et sans motif suffisant les lectures assignées pour chaque jour au Lectionnaire férial: car, l´Église désire que la table de la parole de Dieu soit offerte aux fidèles dans sa plus grande richesse 139 .
Pour la même raison, il ne prendra pas trop souvent les messes des défunts: car, toutes les messes sont offertes pour les vivants et pour les morts, et chaque prière eucharistique comporte la mémoire des défunts.
Là où les fidèles sont attachés aux mémoires facultatives de la Vierge Marie ou des saints, il satisfaira leur légitime piété.
Puisqu´il est permis de choisir entre une mémoire marquée au calendrier général et une mémoire insérée dans le calendrier diocésain ou religieux, on préférera, toutes choses égales d´ailleurs et conformément à la tradition, la mémoire particulière.
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356. Pour choisir les textes des différentes parties de la messe, aussi bien du temps que des saints, on observera les normes qui suivent.
Les lectures
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357. Trois lectures sont assignées aux dimanches et solennités: le Prophète, l´Apôtre et l´Évangile, qui font comprendre au peuple chrétien la continuité de l'oeuvre du salut, selon l´admirable projet divin. Ces lectures doivent être strictement utilisées.
Deux lectures sont assignées aux fêtes. Mais si la fête est élevée, selon les normes, au degré de solennité, on ajoute une troisième prise au commun.
Aux mémoires des saints, à moins qu'ils aient des lectures propres, on lit les lectures assignées à la férie. Dans certains cas, on propose des lectures appropriées, c'est-à-dire qui mettent en lumière un aspect particulier de la vie spirituelle ou de l'activité du saint. On ne forcera pas l'usage de ces lectures, sauf si une raison pastorale y invitait vraiment.
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358. Le Lectionnaire férial propose des lectures pour chaque jour de chaque semaine pendant toute l´année: par conséquent, ce sont ces lectures qu´on prendra le plus souvent, les jours auxquels elles sont assignées, à moins qu´il n´y ait ce jour-là une solennité ou une fête, ou une mémoire avec des lectures propres du Nouveau testament, c'est-à-dire où l'on trouve mention du saint célébré.
Mais si la lecture continue de la semaine est interrompue à cause d´une solennité, d'une fête ou de quelque célébration particulière, il sera permis au prêtre, en considérant l´organisation des lectures de toute la semaine, ou bien de réunir aux autres les parties qu´il devra omettre, ou bien de décider quels textes doivent l´emporter sur d´autres.
Dans les messes pour des groupes particuliers, il est permis au prêtre de lire des textes mieux adaptés à la célébration particulière, pourvu qu´on les choisisse dans un Lectionnaire approuvé.
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359. En outre, on trouve un choix particulier de textes de la sainte Écriture dans le lectionnaire pour les messes rituelles au cours desquelles on célèbre des sacrements ou des sacramentaux, ou bien qui sont célébrées pour certaines besoins.
Ces Lectionnaires ont été composés afin d´amener les fidèles, par une audition plus adaptée de la parole de Dieu, à comprendre plus profondément le mystère auquel ils participent, et de les former à un amour plus vif de la parole de Dieu.
Par conséquent, on doit déterminer les textes qui sont proclamés dans l´assemblée liturgique en considération d´une pastorale adaptée aussi bien que de la faculté de choix laissée en ce domaine.
360. Le même texte est parfois donné dans une forme longue et une forme brève. Pour le choix entre ces deux formes, on aura devant les yeux un critère pastoral. Il faudra donc être attentif à la capacité des fidèles d'écouter avec fruit la lecture plus ou moins longue, à leur capacité d'entendre le texte le plus complexe, que l'homélie devra expliquer.
361. Quand la faculté est donnée de choisir entre un texte et un autre déjà déterminé, ou proposé au choix, on sera attentif à l'utilité des participants, qu'il s'agisse de prendre un texte plus facile ou convenant mieux à l'assemblée, ou bien de répéter ou de laisser un texte qui est assigné comme propre à une célébration et proposé à une autre ad libitum, chaque fois que l'utilité pastorale invite à l'une ou l'autre solution.
Cela peut arriver soit quand le même texte doit être lu de nouveau à des jours proches, par exemple un dimanche et le jour suivant, ou bien quand on craint qu'un texte ne cause quelques difficultés dans un groupe de fidèles donné. On veillera cependant à ne pas exclure continuellement des parties de la Sainte Ecriture, dans le choix des textes.
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362. Outre les facultés de choisir certains textes plus adaptés, signalées ci-dessus, il est loisible aux Conférences des évêques, dans des circonstances particulières, d´indiquer certaines adaptations en ce qui concerne les lectures, mais en observant cette loi que les textes en soient choisis dans un Lectionnaire dûment approuvé.
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363. A chaque messe, sauf indication différente, on dit les oraisons propres à cette messe.
Aux mémoires des saints, on dit la collecte propre ou, si elle manque, une du commun approprié; quant aux prières sur les offrandes et après la communion, à moins qu´elles ne soient propres, on peut les prendre soit au commun, soit aux féries du temps en cours.
Aux féries du temps ordinaire, outre les oraisons du dimanche précédent, on peut prendre soit les oraisons d´un autre dimanche du temps ordinaire, soit une des oraisons pour intentions et circonstances diverses rassemblées dans le Missel. Mais il sera toujours permis de n´emprunter, pour ces messes, que la prière d´ouverture (collecte).
De cette façon, on dispose d´une quantité accrue de textes, dont la prirère des fidèles peut se nourrir avec plus d'abondance.
Cependant, aux temps forts de l´année, cette adaptation est déjà réalisée par les oraisons propres à ces temps, et qui se trouvent au Missel pour chaque jour.
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364. La plupart des préfaces, dont le Missel romain est doté, visent à faire mieux ressortir les motifs de l´action de grâce dans la prière eucharistique, et à mettre davantage en lumière les différents aspects du mystère du salut.
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365. Le choix entre les prières eucharistiques, qui se trouvent dans la liturgie de la messe, est réglé à titre indicatif par les normes que voici:
a) La prière eucharistique I, qui est le Canon romain, et qui peut toujours être employée, est plus indiquée les jours auxquels sont assignés des Communicantes propres, ou bien aux messes dotées d´un Hanc igitur propre, ainsi qu´aux fêtes des Apôtres et des saints mentionnés dans le texte de cette prière; de même les dimanches, à moins que, pour des motifs pastoraux, on ne préfère la prière eucharistique III.
b) La prière eucharistique II, en raison de ses caractéristiques, est plus indiquée pour les jours de semaine, ou dans des circonstances particulières. Bien qu´elle soit munie d´une préface propre, on peut l´employer aussi avec d´autres préfaces, surtout avec celles qui rappellent en abrégé le mystère du salut, comme les préfaces communes. Quand on célèbre la messe pour un défunt, on peut employer une formule particulière qui est proposée en son lieu, c´est-à-dire avant Souviens-toi aussi de nos frères.
c) La prière eucharistique III peut être dite avec n´importe quelle préface. On l´emploiera de préférence les dimanches et jours de fête. Si on prend cette prière pour une messe des défunts, on peut insérer en son lieu une formule particulière pour le défunt, c´est-à-dire après les mots: Et ramène à toi, Père très aimant, tous tes enfants dispersés.
d) La prière eucharistique IV a une préface immuable et offre un résumé plus complet de l´histoire du salut. On peut l´employer quand la messe n´a pas de préface propre et les dimanches du temps ordinaire. Dans cette prière, en raison de sa structure, il est impossible d´insérer une formule particulière pour un défunt.
e) On peut utiliser une prière eucharistique ayant une préface propre et garder cette préface même lorsqu´à la messe on devrait dire une préface du temps.
366. Aux chants placés dans la liturgie de la messe, par exemple l'Agnus Dei, il n'est pas permis de substituer d'autres chants.
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367. Pour choisir les chants qui se placent entre les lectures, ainsi que les chants d´entrée, d´offertoire et de communion, on suivra les normes qui sont établies en leur lieu (cf. nn. 40-41 , 47-48 , 61-64 , 74 , 87-88 ).
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368. Puisque la liturgie des sacrements et des sacramentaux fait que, chez les fidèles bien disposés, presque tous les événements de la vie sont sanctifiés par la grâce divine qui découle du mystère pascal 140 , et puisque l'Eucharistie est le sacrement des sacrements, le Missel fournit des spécimens de messes et d'oraisons qu'en diverses occasions de la vie chrétienne on peut employer pour les besoins du monde entier, de l'Église universelle et de l'Église locale.
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369. Si l'on considère la faculté élargie de choisir les lectures et les oraisons, il convient d'employer avec mesure ces messes diverses, c'est-à-dire quand les circonstances l'exigent.
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370. Dans toutes les messes pour des intentions diverses, à moins qu'une indication différente ne soit donnée expressément, il est permis d'employer, si elles s'accordent avec la célébration, les lectures fériales, ainsi que les chants qui s'y intercalent.
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371. Les messes pour des intentions diverses comprennent les messes rituelles, les messes pour intentions ou circonstances diverses, les messes votives.
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372. Les messes rituelles sont liées à la célébration de certains sacrements ou sacramentaux. Elles sont interdites les dimanches de l'Avent, du Carême et du temps pascal, aux solennités, pendant l'octave de Pâques, le 2 novembre, le Mercredi des cendres, et pendant la Semaine sainte, en observant par ailleurs les règles qui sont données dans les rituels ou dans ces messes elles-mêmes.
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373. Les messes pour intentions et circonstances diverses sont employées pour des besoins qui peuvent survenir soit occasionnellement, soit à dates fixes. Parmi ces messes, l'autorité compétente peut choisir les messes pour les supplications publiques dont la célébration, au cours de l'année, sera décidée par la Conférence des évêques.
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374. Lorsque se présente un besoin ou un avantage pastoral particulièrement important, la messe correspondante peut être célébrée, sur l'ordre ou avec la permission de l'Evêque diocésain, tous les jours, sauf aux solennités, aux dimanches de l'Avent, du Carême et du temps pascal, pendant l'octave de Pâques, le 2 novembre, le Mercredi des cendres et pendant la Semaine sainte.
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375. Les messes votives des mystères du Seigneur, ou en l'honneur de la Vierge Marie, des anges, de tel saint, ou de tous les saints peuvent être dites pour la piété des fidèles les jours de férie du temps ordinaire, même si ce jour-là il existe une mémoire facultative. Mais on ne peut célébrer comme messes votives les messes qui se rapportent aux mystères de la vie du Seigneur ou de la Vierge Marie, exceptée la messe de son Immaculée conception, parce que leur célébration est liée au cours de l'année liturgique.
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376. Les messes pour intentions et circonstances diverses et les messes votives sont prohibées les jours de mémoire obligatoire, ainsi qu'aux féries de l'Avent jusqu'au 16 décembre, de Noël depuis le 2 janvier, et du temps pascal après l'octave de Pâques. Cependant, si un besoin ou un avantage pastoral véritable le demandent, on peut employer, dans la célébration avec peuple, la messe correspondant à ce besoin ou à cet avantage, au jugement du recteur de l'église ou même du prêtre célébrant.
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377. Aux féries du temps ordinaire comportant une mémoire facultative, ou bien quand on fait l'office de la férie, il est permis de célébrer n'importe quelle messe, ou d'employer n'importe quelle oraison pour des intentions diverses, excepté cependant les messes rituelles.
378. La mémoire facultative de sainte Marie les samedis du temps ordinaire est particulièrement recommandée, car, dans la liturgie de l'Eglise, en premier lieu et avant tous les saints, la vénération s'adresse à la mère du Rédempteur 141 .
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379. L'Église offre le sacrifice eucharistique de la Pâque du Christ pour les défunts afin que , en raison de la communion qui unit tous les membres du Christ, ce qui obtient une aide spirituelle pour les uns apporte aux autres la consolation de l'espérance.
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380. Parmi les messes des défunts, la messe des obsèques occupe la première place; elle peut être célébrée tous les jours, sauf aux solennités de précepte, le Jeudi saint, le Triduum pascal et les dimanches de l'Avent, du Carême et du temps pascal. On doit de plus observer tout ce qui est prescrit, selon la norme du droit 142 .
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381. Lorsque l'on vient d'apprendre la mort, ou pour la dernière sépulture du défunt, ou le jour du premier anniversaire, on peut célébrer la messe des défunts, même pendant l'octave de Noël et les jours de mémoire obligatoire ou de férie sauf le Mercredi des cendres, et pendant la Semaine sainte.
Les autres messes des défunts, dites quotidiennes, peuvent se célébrer les jours du temps ordinaire où l'on a une mémoire facultative, ou bien si l'on fait l'office de la férie, pourvu qu'elles soient vraiment célébrées à l'intention des défunts.
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382. Aux messes des obsèques, on fera ordinairement une brève homélie, mais où l'on évitera toute apparence d'éloge funèbre.
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383. On encouragera les fidèles, surtout les membres de la famille du défunt, à participer, y compris par la communion, au sacrifice eucharistique offert pour le défunt.
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384. Si la messe des obsèques fait partie du rite des obsèques, lorsque l'on aura dit l'oraison après la communion, et en omettant le rite de conclusion, on accomplira le rite de la dernière recommandation ou du dernier adieu; ce rite ne se célèbre qu'en présence du corps.
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385. En organisant et en choisissant les parties variables de la messe des défunts, surtout de la messe des obsèques (par exemple les oraisons, les lectures, la prière universelle), on tiendra compte, comme il est juste, des motifs pastoraux relatifs au défunt, à sa famille, et à l'assistance. De plus, les pasteurs tiendront spécialement compte de ceux qui, à l'occasion d'obsèques, assistent à des célébrations liturgiques, ou bien entendent l'Évangile, alors qu'ils ne sont pas catholiques ou bien sont des catholiques qui ne participent jamais ou presque jamais à l'Eucharistie, ou encore qui semblent avoir perdu la foi: car les prêtres sont les ministres de l'Évangile du Christ pour tous les hommes.
386. La restauration du Missel romain, effectué en notre temps selon la règle des décrets du II. Concile oecuménique du Vatican, a veillé avec soin à ce que tous les fidèles puissent apporter, dans la célébration eucharistique, cette participation pleine, consciente, et active, qui est demandée par la nature de la liturgie elle-même et qui est pour eux, en vertu de leur condition, un droit et un devoir 143 .
Pour que la célébration corresponde plus pleinement aux normes et à l'esprit de la Sainte liturgie, on trouve proposées dans cette Présentation et dans la liturgie de la messe quelques accomodements et adaptations ultérieures, qui sont remis au jugement soit de l'évêque diocésain soit de la Conférence des évêques.
387. L'évêque diocésain, qui doit être considéré comme le grand prêtre de son troupeau, et de qui la vie chrétienne de ses fidèles découle et dépend en quelque manière 144 , doit favoriser la vie liturgique dans son diocèse, la diriger et veiller sur elle. C'est à lui que, dans cette Présentation, est confiée le soin d'organiser la discipline de la concélébration (cf. n. 202 ), d'établir des normes sur la fonction de servir le prêtre à l'autel (cf. n. 107 ), sur la distribution de la communion sous les deux espèces (cf. n. 284 ), sur la construction et la disposition des églises (cf. nn. 291-294 ). Mais en premier lieu, c'est à lui que revient la charge de nourrir les prêtres, les diacres et les fidèles de l'esprit de la liturgie.
388. Les adaptations dont il s'agit ci-dessous et qui exigent une plus large coordination, doivent être déterminées, selon la norme du droit, par la Conférence des évêques.
389. Il revient aux Conférences des évêques tout d'abord de préparer et d'approuver l'édition de ce Missel romain dans les langues vivantes reconnues, pour qu'après reconnaissance des actes par le Siège Apostoliques, elle soit mise en usage dans les régions concernées.
Que ce soit en latin ou dans les traductions légitimement approuvées, le Missel romain doit être publié intégralement.
390. Il appartient aux Conférences des évêques de définir et, après reconnaissance des actes par le Siège Apostolique, d'introduire dans le Missel lui-même les adaptations indiquées dans cette Présentation et dans la liturgie de la messe, c'est-à-dire:
les gestes et attitudes des fidèles (cf. nn. 24.43 );
les gestes de vénération de l'autel et de l'Evangéliaire (cf. n. 273 );
les textes des chants d'entrée, d'offertoire et de communion (cf. nn. 48 , 74 , 87 );
les lectures de la Sainte Ecriture à prendre dans des circonstances particulières (cf. n. 362 );
la manière de donner la paix (cf. n. 82 );
la manière de recevoir la communion (cf. nn. 160-161 , 284 );
la matière de l'autel, du mobilier liturgique, surtout des vases sacrés, ainsi que la matière, la forme et la couleur des vêtements liturgiques (cf. nn. 301 , 329 , 332 , 342 , 345-346 , 349 ).
Si les Conférences des évêques le jugent utile, elles peuvent introduire dans le Missel romain, à l'endroit approprié, un directoire ou une introduction pastorale, après reconnaissance du Siège Apostolique.
391. Il revient aussi aux Conférences de veiller avec un soin particulier aux traductions des textes bibliques qui sont employées dans la célébration de la messe. C'est de la Sainte Ecriture, en effet, que sont tirés les textes que l'on lit et que l'homélie explique, ainsi que le psaumes que l'on chante; c'est sous son inspiration et donc son élan que les prières, les oraisons et les hymnes liturgiques ont jailli, et c'est d'elle que les signes et les actions recoivent leur sens 145 .
On utilisera un langage qui corresponde à la capacité des fidèles, qui soit adaptaté à la proclamation publique, en observant toutefois les caractéristiques propres aux diverses manières de parler utilisées dans les livres bibliques.
392. De même, il appartient aux Conférences des évêques de préparer avec un soin assidu la traduction des autres textes, pour que, tout en conservant le caractère propre de chaque langue, le sens du texte latin d'origine soit pleinement et fidèlement rendu. Pour accomplir cette tâche, il est bon de considérer les divers genres littéraires utilisées dans le Missel, comme les prières présidentielles, les antiennes, les acclamations, les répons, les supplications litaniques, etc.
On aura également en vue que la traduction des textes n'est pas faite en premier lieu pour la méditation, mais plutôt pour la proclamation ou le chant dans l'acte même de la célébration.
Le langage utilisé doit être adapté aux fidèles d'une région tout en demeurant noble et de qualité littéraire, restant sauve la nécessité d'une catéchèse sur le sens biblique et chrétien de certains mots et de certaines phrases.
Il importe que, dans les régions qui ont la même langue, il y ait, autant que possible, la même traduction pour les textes liturgiques, surtout pour les textes bibliques et la liturgie de la messe 146 .
393. En raison de la place éminente que tient le chant dans la célébration, en tant que partie nécessaire ou intégrante de la liturgie 147 , c'est aux Conférences des évêques d'approuver des mélodies appropriées, surtout pour les textes de la liturgie de la messe, pour les réponses et acclamations du peuple, et pour les rites particuliers qui surviennent au cours de l'année liturgique.
Elles ont également à juger quelles formes musicales, quelles médodies, quels instruments de musique peuvent être admis dans le culte divin, pour qu'ils puissent vraiment être appropriés ou adaptés à un usage sacré.
394. Il faut que chaque diocèse ait son calendrier et son propre des messes 148 . De son côté, la Conférence des évêques établira le calendrier propre de la nation ou, en union avec d'autres Conférences, le calendrier d'une région plus vaste, qui devra être approuvé par le Siège Apostolique.
Pour accomplir cette tâche, on observera et on protègera au maximum le dimanche, comme jour de fête primordial, de manière que les autres célébrations, sauf si elles sont de la plus haute importance, ne lui soient pas préférées 149 . On veillera de même à ne pas obscurcir par des éléments secondaires l'année liturgique révisée par décret du II. Concile du Vatican.
En établissant le calendrier d'une nation, on indiquera les jours des Rogations et des Quatre-temps ainsi que les textes à utiliser et les manières de les célébrer 150 ; on aura aussi en vue les autres déterminations particulières de ces jours.
Il convient que, dans l'édition du Missel, les célébrations propres à tout la nation ou à tout le territoire,soient insérées à leur place dans les célébrations du calendrier général, tandis que celles qui sont propres à une région ou un diocèse seront mises dans un appendice particulier.
395. Enfin, si la participation des fidèles et leur bien spirituel requièrent des différences et des adaptations plus profondes pour que la célébration liturgique corresponde à la mentalité et aux traditions des divers peuples, les Conférences des évêques pourront, selon la norme de l'article 40 de la Constitution sur la Sainte Liturgie, les proposer au Siège Apostolique pour qu'avec son consentement elles soient introduites, et ce surtout en faveur des peuples à qui l'Evangile a été annoncé plus récemment 151 . On observera avec soin les normes établies dans l'instruction sur " La liturgie romaine et l'inculturation " 152 .
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