La régulation des naissances, Humanae Vitae est paru le 25 juillet 1968. Paul VI répond à l'attente prolongée de beaucoup de chrétiens. Cette encyclique pose une question de fond : à quelle question précise cet enseignement répond-il ? Ce n'est ni un traité de démographie, ni de sociologie ni de biologie, encore moins de psychologie. Pour la commission constituée il s'agissait en fait de recueillir des avis sur les nouvelles questions relatives à la vie conjugale, et en particulier celle de la régulation de la natalité et de fournir les éléments d'information. Les problèmes qui se posent sont graves en raison d'une triple évolution : démographique, de la fécondité humaine et des conditions de la croissance, dans la conception que la femme et la société se fait d'elle même. L'encyclique suppose d'abord qu'on accepte pleinement la valeur de l'amour, elle en rappelle la grandeur. Cet amour ne peut être que fécond et responsable. Voici la véritable question morale, elle ne porte pas sur le droit général de contrôler la fécondité mais elle porte sur la manière de le faire en fonction du rapport constitutif que l'amour possède avec la vie |