Job est le récit d'un oriental, non israélite, qui porte le nom d'un ancêtre (Ez 14,14). L'auteur, dont on ne sait rien, écrit sans doute vers le IVès. tandis que l'hellénisme met en crise l'ordre social et éthique. Le livre est écrit dans un hébreu difficile, avec nombre de mots rares. La teneur des propos manifeste un monothéisme pur. Le cadre narratif sert de structure au livre dont l'objet principal est la confrontation d'une sagesse religieuse avec une sagesse expérimentale. Job, dont la pratique fidèle de la Loi fait un homme juste, est accablé par le malin. Il se refuse pourtant à croire dans un Dieu qui peut par son bon vouloir soumettre l'homme à des épreuves accablantes. Lutte entre une interprétation classique et la valeur rédemptrice de l'observance de la Loi. La réponse divine tranche : Dieu est Dieu et l'homme ne peut juger Dieu. Pourtant dans le rétablissement de Job dans sa condition de béni de Dieu, on découvre la véritable réponse qu'il attendait : la malédiction n'est pas signe de péché (avec le Nouveau Testament, la réponse se trouvera renforcée par la Croix). Le plan est le suivant : prologue (1-2), poème (3-42) -cycle 1 des discours (3-14); cycle 2 (15-21) ; cycle 3 (22-27) ; éloge de la sagesse (28,1-28) ; derniers discours de Job (29-31) ; discours d'Elihou (32) ; discours de Yahvé (38-40) ; épilogue (44) |
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New American Bible - Anglais Nova Vulgata - Latin Traduction Oecuménique de la Bible - Français CEI (1974) - Italien |